Tous les couples sont confrontés aux mêmes sources de conflits. C’est la façon de les négocier qui fait qu’un couple survivra et sera heureux ou non sur le long terme. Certains conflits sont circonstanciels, d’autres perdurent au-delà du divorce.
Les membres des couples malheureux ou conflictuels s’enlisent dans des tentatives désespérées de solutionner ces conflits. Chacun cherchant à prouver qu’il a raison et l’autre tort. Les couples heureux se mettent d’accord pour vivre avec des désaccords à vie.
Contrairement à la croyance populaire, le couple ne rend pas toujours heureux. Le couple est souvent un creuset où se développent de nombreux conflits qui, parfois, sont insolubles. C’est donc la façon dont on gère, et non solutionne, les problèmes qui rend heureux ou malheureux.
Un enfant peut devenir une source de discorde permanente si l’un des parents est disciplinaire et l’autre permissif. À plus forte raison si l’un est très autoritaire et l’autre trop laxiste. « Arrête de le dorloter si tu veux qu’il grandisse » « Ne sois pas aussi rigide, ce n’est qu’un enfant ».
Le couple malheureux se disputent pour savoir qui de la discipline ou de la permissivité est le plus bénéfique pour l’enfant. Souvent, l’un des deux démissionne. Contrairement à ce premier cas, les partenaires de couples heureux savent que l’enfant a besoin à la fois d’encadrement et de liberté.
Il faut d’abord s’entendre sur des principes éducatifs communs. Et surtout ne pas défaire ce que l’autre parent vient de faire (donner ou non une permission) est essentiel. Paradoxalement, un bon parent est celui qui reconnaît l’importance de l’autre parent même s’il n’agit pas comme on le voudrait.
Le budget familial ne suscite aucun problème lorsque les deux partenaires partagent la même attitude face à l’argent. La réalité est toute autre lorsque le sentiment de sécurité financière n’est pas partagé et/ou équitablement réparti. L’un met l’accent sur “vivre ici et maintenant” ; l’autre veut assurer l’avenir. « Qui te dit que tu vivras assez vieux pour profiter de ta retraite » « Que ferons-nous si tu perds ton emploi ? ».
Il faut trois comptes : deux comptes personnels et un compte pour le couple. Dans le compte conjugal, il faut prévoir deux types de comptes. Un compte épargne ce qui sécurisera l’un et un compte loisirs pour satisfaire l’autre. Après avoir déterminé la part de chacun à mettre dans le compte commun, chacun gère ce qui lui reste comme bon lui semble.
L’argent et l’éducation des enfants constituent les deux sources majeurs de conflits conjugaux et post-conjugaux insolubles. Lorsque vient le temps de partager la garde des enfants et le patrimoine et de négocier une pension alimentaire le ton monte. Les quatre autres sources de conflits ci-dessous disparaissent généralement avec la dissolution du couple.
De nombreux psychologues considèrent les belles-familles comme le premier ennemi extérieur du couple, surtout si celui-ci vit dans l’entourage immédiat de l’une ou l’autre des deux belles-familles. L’un des partenaires est souvent désireux d’entretenir des relations serrées avec les deux familles alors que l’autre voudrait vivre de façon plus indépendante.
Le conflit classique, maintes fois caricaturé, est celui de belle-maman qui veut enseigner à sa belle-fille comment s’occuper de son fils et de ses petits-enfants, le fils étant piégé entre sa mère et sa partenaire.
L’idéal est évidemment que les membres des deux belles familles s’harmonisent et aient plaisir à se visiter. Mais s’il y a conflit, il faut se rappeler que relations familiales et créer sa propre famille ne sont pas incompatibles pour un couple. Le tout est de trouver un équilibre.
À moins que l’un des deux partenaires décide de rester à la maison pour s’en occuper et prendre soin des enfants, les tâches ménagères constituent un autre conflit. La femme sous-estime généralement l’apport de son partenaire alors que l’homme surestime ce qu’il fait dans et autour de la maison et quand il y a dispute, on met l’accent sur ce que l’autre ne fait pas ou ne fait pas de la bonne façon.
Les membres de couples malheureux cherchent à établir la formule illusoire du donnant-donnant.
Pour gérer cette source de conflit, le couple peut commencer le travail par faire la liste des tâches ménagères à réaliser. Dans un deuxième temps, il s’agit de les distribuer selon l’aisance de chacun et de s’engager à les faire.
Accepter que l’autre les fasse à sa façon est aussi important. Rien ne sert de repasser derrière, cela entretiendrai le conflit : « Puisque tu reprends ce que je fais, autant que ce soit toi qui le fasse ! ».
Il est normal de contribuer à l’entretien de son foyer. La plupart des problèmes dans les relations de couple surviennent par un manque de reconnaissance mutuelle. Remercier régulièrement son partenaire pour tout ce qu’il fait peut permettre d’éviter les temps de crise.
La conciliation famille – travail constitue un nouveau défi des couples modernes lorsque les deux veulent, à juste titre, se réaliser professionnellement. Comment assurer une vie conjugale et familiale intime si l’un des deux priorise sa vie professionnelle à sa vie privée ? Comment préserver cette intimité si les deux travaillent à des horaires différents ou si l’un travaille à domicile ? Et si un proche parent a besoin d’aide de l’un des deux conjoints ?
En réalité, il existe deux conciliations à gérer : travail – vie personnelle et travail – famille. Chacun est responsable de rechercher un équilibre temporel entre son travail, son partenaire, sa famille, tout en se gardant un peu de temps pour sa vie privée (ses loisirs et amis personnels). Sinon, les deux amants du début s’éloigneront lentement l’un de l’autre.
La sexualité démontre que les compromis sont difficilement réalisables lors de conflits conjugaux. Suggérer à un couple de faire l’amour trois fois par semaine lorsque l’un voudrait cinq fois et l’autre, une seule fois, ne résoudra pas la différence de libido ; au contraire, cela pourrait même l’accentuer. Les deux seront frustrés parce que l’un n’en a pas suffisamment alors que l’autre trouve qu’il y en a trop.
Sans parler de la façon quelque peu différente des hommes et des femmes d’aborder la sexualité. Pour l’homme, la sexualité est très souvent un objectif alors qu’elle est une conséquence pour la femme.
Tout allait bien lors de la période de séduction et de la lune de miel. En effet chacun étant attentif et réceptif à l’autre. Pour trouver un certain équilibre, prévoir des rendez-vous galants peut être une solution.
L’observation des couples heureux démontre qu’ils se réservent cinq heures en tête à tête par semaine pour continuer d’être attentif et réceptif.
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