Le trouble bipolaire est une maladie mentale sévère. Un individu souffrant de ce trouble alterne des épisodes de grande euphorie et de dépression profonde. On estime qu’environ 1 à 2,5 % de la population est touchée.
Il est normal d’éprouver de la joie, de la tristesse ou encore de la colère. Il est aussi courant d’avoir des hauts et des bas parfois. Chez une personne bipolaire, les émotions sont ressenties avec une intensité démesurée.
La bipolarité est également caractérisée par une alternance d’humeurs : de la tristesse infinie à un bonheur extrême. Une personne bipolaire a, enfin, le plus grand mal à contrôler ses états émotionnels.
Le trouble bipolaire est une pathologie du cerveau touchant entre 1 et 2,5 % de la population. Cette maladie peut affecter n’importe quel individu et se manifester à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
La bipolarité est principalement due à un dysfonctionnement des neurones dans le cerveau, perturbés par une surproduction de sérotonine (hormone qui entraîne un sentiment de bonheur). Néanmoins, différents facteurs peuvent même être à l’origine de l’apparition des symptômes :
Le trouble bipolaire est caractérisé par une succession de différents épisodes : la manie, l’hypomanie, ou la dépression. Les phases ne surviennent pas dans un ordre précis et leur fréquence varie. Cela peut aller de quelques jours à des années.
La plupart des malades peuvent vivre entre 8 et 10 cycles (variations des humeurs) au cours de leur vie. Mais certains en vivent plusieurs sur une seule année. Un bipolaire qui est suivi et soigné, verra les cycles s’espacer.
L’état maniaque est un accès d’exaltation pathologique caractérisé par un état émotionnel impliquant un très grand sentiment d’énergie et d’agitation, une réduction du temps de sommeil (certaines personnes ne dorment pas pendant plusieurs jours), un sentiment de toute-puissance, une pensée plus rapide et une positivité immodérée.
L’hypomanie est en quelque sorte une forme atténuée de l’état maniaque. Elle se distingue par : une humeur expansive, une énergie décuplée, une impulsivité, une irritabilité, des sautes d’humeur…
Certains signes sont caractéristiques d’un épisode dépressif. L’individu peut ressentir de l’anxiété, une grande tristesse, une perte de plaisir, un ralentissement de la pensée et des mouvements, une fatigue constante, une démotivation, des troubles du sommeil et de l’appétit, ainsi qu’un sentiment de désespoir (idées suicidaires). Plus la phase maniaque aura été intense, plus la dépression sera sévère.
Il arrive que ces différentes phases soient entrecoupées de périodes dites “normales”. Enfin, des épisodes appelés “mixtes” sont marqués par des accès à la fois maniaques et dépressifs.
Il existe deux types de troubles bipolaires. Le trouble de type I est caractérisé par une alternance de phases maniaques, mixtes et dépressives. Le trouble de type II se distingue, quant à lui, par une alternance de phases hypomaniaques et dépressives.
Par ailleurs, on distingue également la cyclothymie qui est un trouble de l’humeur se rapprochant de la bipolarité. Des périodes d’euphorie, de dépression et d’irritabilité se succèdent lors de cycles rapides.
Le diagnostic du trouble bipolaire est extrêmement compliqué. Les périodes dépressives sont souvent identifiées comme étant une dépression. À l’inverse, les états d’hypomanie, dont les manifestations sont plus légères que celles de la manie, pourront être considérés comme normales. Le diagnostic est posé en moyenne 10 ans après les premiers symptômes. En l’absence de traitement, on estime que 25 % des personnes souffrant d’un trouble bipolaire font une ou plusieurs tentatives de suicide.
La prise en charge d’un trouble bipolaire nécessite différents professionnels de santé. Le médecin psychiatre travaille généralement en collaboration avec le médecin généraliste, des infirmiers ou des thérapeutes. Cette surveillance médicale a pour but de soulager les symptômes, de prévenir les épisodes avant d’éventuelles complications, mais également de soutenir le malade dans sa vie quotidienne.
Il s’agit d’un traitement de fond pris pendant plusieurs années, voire toute la vie. Les médicaments régulateurs de l’humeur sont le plus souvent prescrits.
En complément du traitement médicamenteux, une prise en charge psychologique est fortement recommandée. D’après une étude publiée en octobre 2020 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA Psychiatry), le soutien d’un thérapeute associé à la médication, plutôt que la médication seule, est préférable pour le traitement du trouble bipolaire. Une thérapie permet, en effet, de stabiliser les symptômes de la manie et de la dépression, mais aussi de réduire les récidives des différentes phases. Le malade connaît davantage sa maladie, ce qui lui permet de trouver un équilibre au quotidien et de vivre sa vie plus sereinement.
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