Le syndrome prémenstruel ou SPM est la période qui précède les règles et provoque de nombreuses manifestations physiques et psychologiques. D’une durée de 2 à 7 jours, les symptômes ressentis sont plus ou moins intenses selon les femmes, allant jusqu’à constituer une véritable gêne.
Le syndrome prémenstruel est lié au cycle menstruel et à ses variations hormonales. Peu de recherches scientifiques ont été faites sur les règles et particulièrement sur le SPM. En conséquence, nous n’en connaissons pas les causes exactes et aucun remède n’existe pour le moment. Cependant, quelques hypothèses ont été émises : certaines femmes sont plus sensibles aux variations d’œstrogène et de progestérone pendant le cycle. Elles peuvent avoir un profil génétique qui les rend plus sensibles au SPM. Les taux de sérotonine ont tendance à être inférieurs chez les femmes souffrant de SPM. La sérotonine est une substance qui permet aux cellules nerveuses de communiquer (un neurotransmetteur) et serait donc censée réguler l’humeur. Une carence en magnésium ou en calcium peut être également en être la cause.
D’une femme à l’autre, les symptômes sont très variables. 85 % des femmes les subissent au moins une fois, à des degrés divers (Étude Breton (2017). On compte également pour 3 à 8 % des cas, une déprime passagère (étude Ibid).
S’il n’y pas de remèdes miracles pour guérir le SPM, il existe cependant des pistes pour le soulager. Lorsque des douleurs se font ressentir dans le bas du ventre, prendre un bain chaud ou mettre une bouillotte sur cette zone permet de détendre les muscles. Sur le plan psychologique et les manifestations telles que l’anxiété, la déprime (cela peut aller jusqu’aux idées suicidaires), la colère, peuvent être accentuées par la caféine, la nicotine ou encore l’alcool. Par ailleurs, une étude a montré que masser le corps pouvait soulager les symptômes du SPM comme l’anxiété. Il faut veiller également à éviter les carences en calcium et magnésium et à manger des repas équilibrés. Côté sport, pratiquer une activité physique peut aider à diminuer les symptômes physiques et psychiques. Néanmoins, si les gênes persistent, votre gynécologue peut vous aider à changer de moyen de contraception pour une méthode plus adaptée.
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