La société a un impact sur notre bonheur. Être en couple, bien gagner sa vie, avoir des enfants… Les normes qu’elle impose, souvent difficiles à atteindre, ou même contraires à nos idées, influent sur notre façon d’aborder l’existence. Ces idéaux lorsqu’ils ne sont pas atteints peuvent être source de souffrance et de frustration. Et s’il suffisait simplement d’oser être soi ?
Le concept de bonheur est complexe et chacun possède sa propre définition. Caractérisé comme une sensation ressentit agréable, il s’agit d’un état de satisfaction dont la particularité est la durabilité et la stabilité. La société joue un rôle dans la conception que nous nous faisons du bonheur. C’est elle qui détermine ce qui est bien ou mal – en créant un système de valeur – et de là en découle nos aspirations, celles qu’il est souhaitable d’atteindre.
En 2019, 80% des Français se déclaraient heureux contre 77% en 2018 et 68% en 2017. Les six principales sources de bonheur sont : la santé (52%), les enfants (48%), l’argent (45%), la relation avec son partenaire (43%), le sens de la vie (39%) et la sécurité (34%). Ces données, issues de l’institut de sondage IPSOS démontrent que le bonheur est le plus souvent lié à des standards établis comme le fait de posséder de l’argent ou encore la qualité de la relation avec sa ou son conjoint. Ces critères montrent par ailleurs que cet état de satisfaction dépend généralement des autres et non de soi.
Personne ou presque ne voudrait s’entourer d’une personne triste et démotivée. L’injonction au bonheur est présente partout, tant et si bien que lorsqu’un individu se sent moins enjoué que les autres, il est plus facilement rejeté. Cet impératif de béatitude peut également conduire à des désillusions sévères et le bonheur peut ainsi rendre malheureux. Les objectifs que l’on se fixe sont parfois tellement élevés qu’ils ne sont pas atteignables. Et l’impression d’avoir raté sa vie, de ne pas être à la hauteur surgissent.
Il est difficile de s’affranchir des règles tant elles font partie de nos inconscients. Il s’agit d’un travail de tous les jours. Pour oser être soi et être heureux, il faut oser se questionner et arrêter de s’empêcher de faire des choses. Se permettre de s’aimer, de faire des erreurs, de déranger… Et si l’on s’autorisait à être vraiment en accord avec nous-même ?
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