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La psychologie d'entreprise autrement

Le télétravail a-t-il toujours la cote chez les travailleurs ?

Certaines entreprises observent un retour des télétravailleurs entre leurs murs, alors que dans d’autres organisations, sa pratique est stable. Il est donc difficile de mesurer une véritable tendance. Les avantages et les inconvénients du télétravail ont-ils été prouvés ? Notre décryptage.

Constats sur le télétravail

Qu’en est-il du télétravail aujourd’hui, quatre ans après sa “démocratisation” à l’époque où il était un rempart à la propagation de la covid ? Ce mode de travail a toujours été un sujet houleux soulevant de nombreux désaccords. C’est encore plus vrai aujourd’hui. Il y a les partisans et les “anti-télétravail”. Certains s’accordent à dire qu’il s’agit d’une aubaine et d’autres qu’il nuit à la productivité. Alors le travail à distance a-t-il encore de beaux jours devant lui ?

Dans les entreprises qui ont adopté le télétravail, une proportion considérable de dirigeants (46 %) a choisi de maintenir inchangé le nombre de jours de travail à distance autorisés depuis la levée des restrictions liées à la crise sanitaire. Seulement 18 % ont décidé de les réduire, tandis que 36 % ont opté pour une augmentation. 

Pour les collaborateurs ayant la possibilité de travailler à distance, 30 % se déplacent quotidiennement au bureau, sauf circonstances particulières. Environ 29 % ajustent leur présence en fonction des exigences de leur travail ou de leur vie personnelle. Enfin, 40 % des sondés exploitent au maximum cette flexibilité. Par ailleurs, ils sont 55 % à être persuadés que les bénéfices du travail à la maison surpassent ses inconvénients. 

Ces chiffres issus du baromètre Parella/ CSA (2023)  démontrent une stabilité dans l’adoption du télétravail par les organisations, avec une légère tendance à la hausse dans le nombre de jours autorisés. Les collaborateurs quant à eux optent pour des approches diverses, allant de la présence quotidienne au bureau à l’utilisation totale de la flexibilité offerte. Enfin, une légère majorité des travailleurs estiment que les avantages du travail à la maison l’emportent sur ses désavantages, illustrant ainsi la persistance d’un débat animé et d’opinions partagées sur cette question.

Vers la disparition du télétravail ?

À l’inverse des données observées par le baromètre Parella/ CSA, l’enquête « 2023 CEO Outlook » de KPMG met en lumière la volonté de nombreux PDG à supprimer le télétravail. Selon le rapport qui a interrogé 1 300 PDG dans le monde entier, la majorité (deux tiers) des dirigeants d’entreprise prévoit un retour des collaborateurs au bureau à plein temps, cinq jours par semaine, dans les trois années à venir. Cela témoigne d’une tendance de méfiance envers le télétravail. Les doutes sur la productivité des travailleurs à distance, soulevés par diverses études, pourraient expliquer ce changement d’attitude. Néanmoins, toutes ne mènent pas aux mêmes conclusions, laissant place à une certaine incertitude dans les perceptions des entreprises.

Enfin, l’abandon du travail à distance n’est pas si simple. En France, cela impliquerait une modification du contrat de travail nécessitant le consentement du salarié. De plus, la suppression du télétravail pourrait entraîner des contestations ou des départs de la part des employés, notamment ceux qui ont bénéficié de cette pratique et qui la considèrent comme un atout. La suppression de flexibilité pourrait donc être une erreur, à l’heure où les nouvelles générations sont demandeuses de plus de souplesse. 

Les idées sur le télétravail sont-elles vraies ? 

Ses avantages et ses inconvénients sont sujets à débat. Ils peuvent varier en fonction de divers facteurs comme le type d’emploi, les préférences individuelles et les politiques mises en place par les organisations. 

Cependant, optimiser l’efficacité du travail à distance des collaborateurs avec une communication transparente, des outils adéquats et des politiques bien définies permettent de nombreux bénéfices. Souvent, l’improductivité découle de mauvais comportements. Encourager la flexibilité, promouvoir la connexion sociale et ajuster continuellement les méthodes en fonction des retours d’expérience sont des éléments clés pour assurer le succès du travail à distance.

Un gain de productivité ? 


Généralement, lorsque l’on pense au télétravail, on pense augmentation des performances. Ainsi, les télétravailleurs sont-ils plus efficaces ? Selon une enquête mondiale menée par le Bureau of Economic Research en janvier 2023, près de la moitié, soit 44 % des 62 minutes gagnées grâce au télétravail, sont consacrées au travail, ce qui équivaut à plus de 27 minutes. Ce gain de temps provient principalement de la réduction des trajets domicile-travail, évaluée à 37 minutes en moyenne par aller, selon le sondage « Les salariés et la mobilité » réalisé par BVA Opinion pour Salesforce. Bien que ce constat ne soit pas directement indicatif de meilleurs rendements, il souligne les effets bénéfiques du télétravail sur la gestion du temps.


Un meilleur équilibre vie professionnelle / vie privée ? 

Bien optimisé, le télétravail permet d’aménager ses horaires et de prévenir l’épuisement professionnel. Le travail à distance est donc bénéfique pour le moral et notre santé mentale. Cependant, une mauvaise organisation peut conduire à des difficultés telles que la surcharge de travail, l’isolement social et le manque de limites claires entre vie professionnelle et vie personnelle. Cela peut avoir des répercussions négatives sur la santé mentale et le bien-être des collaborateurs. Néanmoins, en mettant en place des mesures de prévention (horaires de travail clairs, communication régulière, objectifs réalisables, droit à la déconnexion), les firmes peuvent prévenir les risques psychosociaux.

Plus d’autonomie ?

Le travail à distance offre aux salariés une plus grande autonomie dans la gestion de leur emploi du temps et de leurs tâches. Cette indépendance favorise un sentiment de liberté, d’empowerment (processus de renforcement du pouvoir, de la confiance en soi et de l’autonomie) ainsi qu’une plus grande satisfaction au travail. 

Toutefois, certains employeurs craignent une perte d’autorité et une baisse de la qualité du travail. Certaines dérives ont d’ailleurs vu le jour. Des organisations ont mis en place des dispositifs de surveillance ou des exigences de présence en ligne. L’étude « The Virtual Floorplan : New Rules for a New Era of Work » a montré que 63 % des structures en France ont soit adopté, soit ont l’intention d’adopter des outils visant à renforcer le contrôle de leurs employés en télétravail.

De ce fait, trouver le bon équilibre entre autonomie et supervision est fondamental pour garantir efficacité et bien-être des travailleurs, tout en répondant aux besoins et aux objectifs.


Une hausse des burn-out ?

Selon le baromètre OpinionWay pour le cabinet Empreinte humaine, publié en  2023, plus d’un salarié sur quatre est en risque de burn-out. En travaillant à la maison, la frontière entre la vie personnelle et la vie domestique peut se révéler plus mince et les risques d’isolement sont accrus. Ce mode de travail a-t-il donc fait grimper les cas de burn-out ? La relation entre le télétravail et le burn-out peut varier en fonction de facteurs individuels, tels que la capacité d’adaptation au travail à distance, le soutien des managers et les exigences de travail spécifiques. En fin de compte, il est important de reconnaître que le télétravail peut avoir des effets différents sur le bien-être mental des travailleurs selon les circonstances spécifiques et les dispositions mises en place par les employeurs.

En conclusion, cette pratique n’est pas adaptée à toutes les situations et à tous les individus.  Un travail à distance réussi dépend de l’habileté des sociétés à trouver une homogénéité organisationnelle. Dans cette perspective, le télétravail à la carte peut être considéré comme prometteur. 

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