Nous connaissons tous le burn-out au travail, bien moins le burn-out parental. Tous deux engendrent un état d’épuisement extrême, même si ce dernier s’applique à la sphère familiale.
Le burn-out parental est un phénomène méconnu, mais pourtant répandu. En France, nous ne disposons d’aucun chiffre. En Belgique, cependant, selon une étude de l’Université de Louvain, 8 % des parents en seraient atteints.
Le burn-out parental traduit une fatigue extrême, nerveuse et physique, liée à la vie familiale et plus particulièrement à la parentalité, quel que soit l’âge de l’enfant. Il est à différencier de la dépression post-partum qui survient dans les 12 mois après la naissance d’un enfant, mais aussi de la dépression qui touche tous les aspects de la vie quotidienne.
Pour un individu qui vit un burn-out parental, la simple idée de devoir s’occuper de son enfant l’épuise. Il va alors se désengager et se délester petit à petit de son rôle de mère ou de père. Le désengagement est une façon pour le parent de se préserver, mais finalement il sera rongé par la culpabilité de ne pas avoir été à la hauteur. La culpabilité est forte. En effet, le parent touché par le burn-out voulait à l’origine être le parent idéal. Celui qui donnerait toutes ses chances à son enfant, lui permettrait de déployer tout son potentiel.
Le désengagement lié au burn-out crée une insensibilité, et peut mener à des négligences, mais aussi des maltraitances. Néanmoins, ce n’est pas une fatalité, cela se soigne.
Le burn-out est à l’évidence un mal de notre siècle. La pression sur les parents est forte. D’autant plus qu’il faut réussir à conjuguer vie professionnelle et vie privée, tout en donnant la meilleure éducation possible à ses enfants. Faire le mieux possible, avec peu de temps.
Comment soigner un burn-out ? En premier lieu, il faut faire l’état des lieux des facteurs qui ont conduit à cette fatigue extrême. Malgré la honte ressentie, le parent ne doit pas rester isolé. Il doit en parler avec un professionnel (psychologue, médecin). Dès lors où les facteurs auront été identifiés, le travail pourra commencer en mettant en place des actions dans le but de diminuer les charges psychologiques et émotionnelles. Ce peut être : revoir ses méthodes éducatives, diminuer la pression que l’on se met, déléguer les tâches au sein du couple… Ces actions, propres à chacun, permettrons de retrouver la joie d’être parent et de profiter de moments de qualité avec ses enfants.
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